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9 octobre 2009

On en parle actuellement en France: l'affaire Mitterand.

Affaire Mitterrand - "Une erreur oui, un crime non, une faute même pas"

Frédéric Mitterrand, sur TF1 le 8 octobre 2009

"Une erreur oui, un crime non, une faute même pas"
  • Frédéric Mitterrand a estimé jeudi sur TF1 avoir "fait une faute contre l'idée de la dignité humaine" en ayant recours à des amours tarifées. Il dit bénéficier de "la confiance de Nicolas Sarkozy".

- le 08/10/2009 - 20h33
Mis à jour le 08/10/2009 - 23h00

Frédéric Mitterrand a donné près de 15 minutes d'explications jeudi soir au 20h de TF1. Interrogé pour savoir s'il avait commis "une erreur" en évoquant ces relations sexuelles dans son livre publié en 2005 La mauvaise vie, le ministre de la Culture a répondu sur TF1 : "Une erreur oui, un crime non, une faute même pas". "Je pense que j'ai fait une faute contre l'idée de la dignité, de la dignité humaine, et je pense que d'une certaine manière, il faut se refuser absolument à ce genre d'échange", a-t-il poursuivi.  "Que vienne me jeter la première pierre celui qui n'a pas commis ce genre d'erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n'aurait pas commis ce genre d'erreur au moins une seule fois ?", s'est ensuite interrogé le ministre de la Culture. "Ce n'est pas un récit totalement autobiographique, vous avez dû le noter, il n'y a rien de marqué dessus", a-t-il martelé à plusieurs reprises.

Frédéric Mitterrand a affirmé que son livre n'était "en aucun cas une apologie du tourisme sexuel" ni "une apologie de la pédophilie". "Je tiens simplement à préciser deux points essentiels (...) d'une part, ce n'est en aucun cas l'apologie du tourisme sexuel, en aucun cas, même si un des chapitres est précisément une traversée de cet enfer, avec la fascination que
cet enfer peut susciter
", a déclaré Frédéric Mitterrand.

"Il n'y a pas d'apologie sous aucune forme de la pédophilie"

"Il n'y a pas d'apologie du tourisme sexuel, il n'y a pas d'apologie sous aucune forme de la pédophilie et de la relation avec des jeunes garçons comme se sont permis de le dire un certain nombre de commentateurs, voire un certain nombre de politiques, qui ont certainement confondu leurs fantasmes et peut-être une certaine méchanceté", a-t-il ajouté. "En aucun cas, je n'ai jamais fait de mal à personne dans ma vie, jamais", a insisté Frédéric Mitterrand.

Le ministre de la Culture n'a pas démenti que les relations sexuelles étaient "tarifées" mais a affirmé que les "garçons" décrits dans "La mauvaise vie" n'étaient pas des mineurs."Quand même vous reconnaissez quelqu'un qui a 40 ans, un boxeur de 40 ans ne ressemble pas à un mineur, enfin franchement !"

Affirmant n'avoir jamais pensé à démissionner, il s'est expliqué sur les soutiens du couple exécutif :  "Il (Nicolas Sarkozy, ndlr) m'a confirmé sa confiance, comme François Fillon, qui a dit ensuite aux cadres de l'UMP qu'il avait commencé à m'apprécier quand il avait lu mon livre, il y a quatre ans." Interrogé sur sa réaction dans l'affaire Polanski, Frédéric Mitterrand a reconnu avoir "peut-être été trop émotif". "Sous le coup de l'émotion, on peut en tout cas faire savoir à un artiste de réputation internationale qu'il ne sera pas abandonné par son ministre de la Culture et de la Communication. (...) Je souhaite que Roman Polanski puisse s'exprimer dans les termes légaux", a-t-il ajouté.

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